19 AVRIL 2009- Paul est venu
nous
chercher en fin d'après-midi. Nous n'aurons pas besoin de nous lever
avant le soleil et en plus la voiture restera au garage pendant notre
absence. 20 AVRIL - Après le bon dîner de Bernadette et une bonne nuit à Basset-bas, nous sommes en forme. Les sacs sont prêts. Il faut faire le tour de la maison, s'assurer que toutes les portes et fenêtres sont correctement fermées. Il n'est pas tout à fait sept heures et le fond de l'air est frais. Plutôt tendance humide. Il ne manque que le bus et c'est parti. |
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Ca ne tarde pas. Le voilà.
Martine a
l'air en forme. Jo est aux commandes, le sourire jusqu'aux oreilles. Suivent Maïté
et Jean qui vont nous accompagner jusqu'au Puy-en-Velay,
ils ramèneront le bus demain…
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La route est
bonne. Une pluie fine nous accompagne. Vers midi, il faut penser au casse-croûte. Un parking et un abri feront l'affaire. |
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Chaud ? Vraiment, on ne peut
pas dire. Quoique(!) Il semble que certains y croient plus que les autres: ils en ont oublié les chaussettes ! Ou alors, ce sont des pèlerins… |
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Enfin le
Puy-en-Velay. Direction le Centre Pierre Cardinal où nous garons le
bus. Après réservation de nos
places pour la nuit, nous profitons de cette fin d'après-midi pour
visiter un peu.
auberge de
jeunesse FUAJ
04.71.05.52.40 La
cathédrale. La porte des pèlerins,
fermée bien entendue. Nous espérons l'emprunter demain matin au départ
de notre chemin.
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La vierge noire. | |
Comme nous avons du temps nous allons visiter l'église Saint Michel, en haut de son rocher dont l'ascension est déjà une bonne mise en jambes. Nous n'avons pas cherché à visiter la statue de Notre-Dame de France.
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Chemin
faisant, la nuit commence à tomber et nous envisageons le dîner. Et,
puisque nous
sommes au Puy, nous allons essayer de manger local: une bonne assiette
de lentilles
(du Puy, cela s'entend !) devrait suffire à satisfaire notre appétit. Nous voilà donc à la recherche d'un restaurant. Fermé. Ils sont tous fermés le lundi. Nous avons bien demandé quelques adresses. Nous avons eu droit à des informations de qualité. A part le resto du copain qui lui doit être ouvert. Perdu. Fermé lui aussi. Et la pluie commence à tomber doucement. |
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Tiens de la lumière et, sur le
trottoir, un panneau affichant les prix : coucous: 12 euros, coucous royal... Pas très local. Un coup d'œil sur l'enseigne: "Le Marrakech, chez Momo"… et la porte qui s'ouvre.
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Ce n'est peut-être pas tout à
fait la phrase, mais c'en est, de toutes façons, l'esprit! Pensez donc, un lundi soir, sous la pluie ! Huit personnes qui lèchent la vitrine, il ne faut pas les lâcher. |
Une concertation rapide du
regard: de
toutes façons, pas question d'aller se coucher sans manger! Demain, la journée sera rude. Pas tout à fait le plat local envisagé, mais, c'est parti pour le folklore ! Nous voilà autour d'une table dans un coin. Il n'y a personne d'autre. Notre hôte se saisit d'une corbeille d'où il extrait huit couverts qu'il nous pose sur la table. Servez-vous ! |
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On ne
s'embarrasse pas dans la procédure, au cas où on se prendrait les pieds
dans le tapis. Il nous
donne bien sa carte, pour quoi faire puisque de toutes façons nous
sommes ici pour le "couscous royal". Puis Momo (c'est ainsi qu'il se fait appeler) nous apporte quelques coiffures locales pour les photos: tarbouch, chapeau cow-boy, ... Pas question de sombrer dans la déprime, surtout avec Momo. On est là pour rigoler… |
Pour commencer la mise en bouche, il nous présente un plat de crudités large comme la table. Il y en a pour dix, et vraiment des ventres creux. Puis la viande, la semoule, les légumes, … Un vrai régal. Les plats font plusieurs tours de table, jusqu'à épuisement… des convives. Rassasiés, je vous dis ! De manger, de rire ! Parce qu'il faut dire que Momo fait tout dans la maison: la cuisine, le service, l'animation !
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Il
débarrasse. Quel régal !
Nous en avons eu pour le prix. Nous allons pouvoir… Que nenni! Voilà Momo qui revient avec un plat! Qu'y a-t-il sous le couvercle? Du poulet! Ah, non ! Nous n'en pouvons plus. Trop, c'est trop. Nous n'y toucherons pas. Par contre nous n'avons pas pu refuser le dessert ! Le couscous ? Comme Momo: tout simplement royal ! Maintenant, nous pouvons aller nous coucher! |