Mercredi 31 Août
Etape 45 07:13 Nous partons avant le lever du soleil. Mais une heure plus tard il ne faut pas rater le soleil dans le dos: c'est presque trop tard, la lumière est trop dense; ou il aurait fallu "travailler" un peu la prise de vue |
||
C'est à cet endroit que je me suis
pris les pieds dans le tapis: il n'y a pourtant rien. Encore heureux car quelques dizaines de mètres plus tôt, il y avait une belle clôture de fils berbelés. Le nez dans l'herbe, j'ai peiné pour me relever... .
|
||
A peine relevé, je vois deux gardes
nationaux qui m'interrogent: -je traduis- Ca ira? Vous voulez venir avec nous? -Non! Ca va! Mais, d'où sortent-ils ces deux-là? Sur le coup, je ne vois pas de véhicule et pour cause: il est derrière moi. Ils arivaient et m'ont vu "partir" dans ma chute. Ils ont aussitôt traversé la route pour m'aider! Merci! Pierre qui marchait devant moi, a vu passer une ombre près de lui et a pensé: "Mais qu'est-ce qui lui prend de courir et de vouloir dépasser à un endoit pareil?" Il a certes vite compris en jaugeant la trajectoire plon- geante: c'était pas "normal". Mais que l'épaule fait mal! |
Et dire que, pas très loin,
le chemin s'écarte de la route! |
|
"albergue" municipal Andres Munoz
à Viana |
et qui jouxte le refuge, les ruines de
ce qui fut une
église ou un monastère? |
|
Sur trois nivaux! Nous nous
installons en bas et au milieu. Plus tard vont arriver des femmes cyclistes qui semblent connaître les gars qui ont pris les lits à côté de nous. Elles déposent leurs sacoches et partent faire un tour en ville. Nous alllons faire un tour en ville et assister à la messe de 20 heures. |
Vers 22 heures, après l'instinction des
feux, nous parviennent des bruits de conversation: ce sont nos colocataires qui bébarquent en s'avouant avoir passablement "goûté" le vino tinto! Ca promet pour escalader les lits jusqu'à l'étage supérieur. Ma foi elles y sont parvenues dans la joie et les fous-rires. Ouf! Bonne nuit ! |